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Journaliste détenu en Colombie : vers un «dénouement rapide»?

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Capture d'écran d'une émission de France 24 montrant le journaliste Roméo Langlois, en octobre 2010 (AFP)
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publié le 7 mai 2012 à 7h51

L'espoir d'un retour prochain de Roméo Langlois, le journaliste français disparu depuis le 28 avril dans le sud de la Colombie, est né dimanche après la diffusion d'une vidéo d'un guérillero des Farc qui évoque un dénouement «rapide».

Filmé en pleine forêt devant une dizaine de compagnons, le rebelle, un jeune homme vêtu d'un uniforme et portant un fusil en bandoulière, a confirmé le message du «front 15» des Farc, l'unité ayant revendiqué la capture de Roméo Langlois, qualifié de «prisonnier de guerre».

Les informations parues à la suite de sa disparition ont fini par convaincre les Farc que ce dernier était bien «un journaliste», a admis le guérillero, qui s'est identifié comme un membre du «Front 15».

«Avec cette information, nous espérons pouvoir résoudre rapidement cette impasse», a-t-il souligné.

Correspondant de la chaîne France 24, Roméo Langlois, 35 ans, a disparu lors de l’attaque d’une brigade qu’il accompagnait durant un reportage dans le département de Caqueta, fief de la rébellion marxiste abritant d’importants dépôts de drogue.

Le journaliste, qui portait un casque et un gilet pare-balles de l’armée, s’est rendu en se présentant comme civil auprès des assaillants, après avoir été blessé au bras, durant l’offensive qui a coûté la vie à quatre militaires.

«Qu'ils le libèrent»

Un responsable militaire a identifié le rebelle de la vidéo comme membre des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), la principale guérilla qui compte