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La gauche radicale grecque refuse une coalition avec la droite pro-rigueur

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Alexis Tsipras, leader de la formation de gauche radicale Syriza, le 6 mai 2012 à Athènes au soir des législatives (Photo Louisa Gouliamaki. AFP)
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publié le 7 mai 2012 à 17h25

Le chef de la gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras, a refusé lundi toute alliance avec les conservateurs de la Nouvelle Démocratie qui cherchent à former un gouvernement de coalition après être arrivés en tête aux élections de dimanche.

«Il ne peut pas y avoir un gouvernement de salut national avec la droite qui a signé des mesures de rigueur (...), que le peuple a rejetées» au scrutin de dimanche, a déclaré Alexis Tsipras à l'issue d'un entretien avec Antonis Samaras, chef de la Nouvelle Démocratie, premier du scrutin avec 18,85% des suffrages, mais sans majorité.

Alexis Tsipras a assuré qu'il était lui-même prêt à chercher une alliance gouvernementale avec les «pouvoirs de gauche» anti-rigueur. Antonis Samaras a été chargé lundi par le chef de l'Etat Carolos Papoulias de former un gouvernement de coalition, comme le stipule la Constitution. Il a trois jours pour s'acquitter de cette mission plus que délicate après des élections qui ont donné la majorité des 300 sièges du Parlement à des formations opposées aux politiques de rigueur imposées à la Grèce depuis 2010.

Le parti socialiste historiquement bas

S’il ne réusit pas à constituer des alliances, c’est le chef du deuxième parti, Alexis Tsipras, qui reprendra pour trois jours la mission de constituer un exécutif. Antonis Samaras a également entrepris des négociations avec le chef du Pasok socialiste, Evangelos Vénizélos, au score historiquement bas de 13,18% des voix qui en fait le troisième parti.

Ce dernier a affirmé qu'il était prêt à partic