Plusieurs partis politiques, islamistes en tête, ont contesté ce week-end les résultats préliminaires des élections législatives du 10 mai en Algérie, évoquant des «fraudes» ou une «mascarade» susceptibles de provoquer une révolution à la tunisienne.
«Nous ne reconnaissons pas ces résultats, a déclaré à l’AFP le président fondateur du parti radical islamiste Front de la Justice et du Développement (FJD) Abdallah Djaballah, dont le parti tout juste agréé n’a obtenu que sept des 462 sièges de la nouvelle assemblée.
Ils «ont fermé la porte du changement à travers les urnes et il ne reste à ceux qui croient au changement que le choix tunisien», a-t-il dit, en référence au renversement en janvier 2011 en Tunisie de Zine el-Abidine Ben Ali, en place durant deux décennies, évènement qui avait donné le coup d’envoi du Printemps arabe.
Les résultats préliminaires annoncés vendredi placent le Front de Libération Nationale (FLN, présidentiel) en tête avec 220 sièges.
Avec son allié le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouyahia (68 sièges), ils dépassent la majorité absolue. De quoi avoir les coudées franches pour poursuivre les réformes voulues par le président Abdelaziz Bouteflika, dont une révision de la constitution.
Sondage
A eux tous les partis islamistes totalisent 59 députés, et restent, avec un même nombre de sièges, la 3e force à l’assemblée.
«Le dernier sondage réalisé par le pouvoir après la fin de la campagne électorale -nous avons les documents en notre