L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exhorté l’Iran à une complète transparence sur son programme nucléaire controversé à la reprise lundi de discussions à Vienne considérées comme un test avant une réunion avec les grandes puissances le 23 mai à Bagdad.
«L'objectif de ces deux jours est de trouver un accord sur une approche visant à résoudre toutes les questions en suspens avec l'Iran», a indiqué Herman Nackaerts, chef des inspecteurs de l'agence à son entrée dans la représentation permanente de la République islamique auprès des Nations unies.
«Il est important que nous abordions la substance de ces questions et que l'Iran nous laisse accéder aux personnes, documents, informations, et sites» pouvant aider à leur clarification, a-t-il insisté.
La réunion dans la capitale autrichienne a été ajournée lundi, et reprendra mardi, a indiqué un porte-parole de l’AIEA à l’AFP, sans vouloir en dire plus sur son déroulement.
Les discussions avaient été interrompues il y a trois mois après l'échec de deux visites à Téhéran d’inspecteurs de l’agence de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Ces derniers avaient affirmé s'être vu refuser l’accès au site militaire de Parchin, où l’Iran aurait, selon les soupçons de l’agence, procédé à des tests d’explosion conventionnelle pouvant être applicables au nucléaire, ce que Téhéran dément.
En novembre, l’agence avait publié un rapport, le plus critique en huit ans d’enquête, où elle avait présenté un catalogue d'é