Au moins cinq personnes ont été tuées et dix-sept blessées mardi matin à Bogota dans un attentat à la bombe visant l’ancien ministre colombien de l’Intérieur Fernando Londoño, qui a survécu à l’explosion.
La déflagration s’est produite vers 11H00 locales (16H00 GMT) dans un quartier fréquenté du nord de la capitale colombienne, où se trouvent de nombreux commerces et des universités.
«Je viens d'apprendre que Fernando Londoño a été la cible d'un attentat. Il se trouvait dans sa voiture blindée», a annoncé le président colombien Juan Manuel Santos dans une allocution depuis le palais présidentiel.
«Heureusement, M. Londoño est dans un état stable à l'hôpital. Malheureusement son chauffeur et un agent de police ont été tués», a ajouté M. Santos qui a «condamné de la manière la plus énergique» cet attentat.
L'explosion a tué au moins cinq personnes, a précisé Carlos Giraldo, un responsable de la délégation colombienne de la Croix-Rouge. «Selon nos informations, il y a cinq personnes tuées et 17 blessées», a-t-il dit, précisant que l'explosion avait détruit dix-sept véhicules.
Quelques heures avant l’explosion, les autorités avaient annoncé avoir déjoué un attentat à la voiture piégée devant le siège de la police à Bogota, une tentative attribuée à la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).
Le dernier attentat à Bogota, la capitale de ce pays latino-américain en proie à un conflit armée avec des groupes de guérilla depuis un