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Impasse politique en Grèce, de nouvelles législatives en vue

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Les dirigeants de cinq partis grecs réunis à la présidence sous l'œil des journalistes, le 15 mai 2012. (Photo pool. Reuters)
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publié le 15 mai 2012 à 15h33
(mis à jour le 15 mai 2012 à 16h23)

La Grèce va devoir retourner aux urnes d’ici fin juin, faute d’accord de ses dirigeants sur un gouvernement de coalition après les législatives du 6 mai, qui ont désavoué les politiques d’austérité administrées au pays depuis deux ans, privant leurs artisans de majorité.

Le dirigeant socialiste et ex-ministre des Finances Evangélos Vénizélos a le premier annoncé cet échec, à l’issue d’une réunion de la dernière chance convoquée mardi par le chef de l’Etat, Carolos Papoulias.

«Nous allons hélas de nouveau vers des élections, dans quelques jours, sous de très mauvaises conditions», a-t-il affirmé.

Selon les médias grecs, la date la plus probable du nouveau scrutin est le 17 juin, soit dans un délai d’un mois après la dissolution de la chambre issue des législatives du 6 mai, prévue jeudi, quand elle se réunira pour la première fois.

Ce retour aux urnes a été confirmé dans la foulée par Fotis Kouvelis, le chef de la petite formation de gauche modérée Dimar qui a refusé d’apporter ses 19 députés en renfort d’une alliance conservateurs-socialistes prorogeant le gouvernement sortant.

Dans un communiqué lu en direct par une journaliste de la télévision publique Net, la Présidence a confirmé l'échec des «efforts de formation d'un gouvernement» et annoncé une réunion des dirigeants politiques mercredi à midi heure française «pour la formation d'un gouvernement de service» devant assurer la gestion des affaires courantes avant le nouveau scrutin.

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