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Libération

Le procès d'un vice-président irakien s'ouvre à Bagdad, en son absence

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Le vice-président irakien Tarek al-Hachémi peu après une rencontre avec le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani à Istanbul, le 19 avril 2012. (Photo Osman Orsal. Reuters)
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publié le 15 mai 2012 à 17h24

Des témoins ont accusé mardi à la barre le vice-président irakien Tarek al-Hachémi d’avoir fomenté des meurtres, à l’ouverture de son procès par contumace à Bagdad.

Tarek al-Hachémi, l'un des principaux dirigeants sunnites du pays, a été accusé en décembre d'avoir dirigé un escadron de la mort, des accusations selon lui sans fondement et lancées à des fins purement politiques.

Ni Tarek al-Hachémi, qui a dit craindre pour sa vie s’il se rendait à Bagdad, ni ses employés poursuivis en même temps que lui n'étaient présent à l’audience.

Le vice-président se trouvait aux dernières nouvelles en Turquie, pays qui refuse de l'extrader vers l'Irak, malgré la demande d'arrestation internationale diffusée par Interpol pour avoir «financé des attaques terroristes» dans son pays.

Après un report de deux semaines en raison d’un différend sur la juridiction compétente, la cour criminelle centrale d’Irak a ouvert le procès mardi avec le témoignage à la barre des familles de trois personnes dont Hachémi est accusé d’avoir orchestré la mort, selon un journaliste de l’AFP.

Trois autres témoins ont accusé le vice-président d’avoir été le cerveau des assassinats, avant que la presse ne soit invitée à quitter la salle.

L’audience de mardi concernait le meurtres de deux responsables des services de sécur