Une quarantaine de tête couronnées sont invitées à déjeuner par la reine Elisabeth II à l’occasion de son jubilé, mais la liste des invités fait polémique, qu’il s’agisse des présents, comme le roi du Bahreïn, ou des absents, tels les souverains d’Espagne.
L’invitation des roi de Bahreïn et du Swaziland a particulièrement ulcéré les défenseurs des droits de l’homme.
Hamad Ben Issa Al-Khalifa est critiqué pour sa répression des manifestations antigouvernementales à Bahreïn, tandis que Mswati III choque pour son train de vie tapageur, alors que son pays figure parmi les plus pauvres de la planète.
Mercredi, une trentaine de personnes ont manifesté devant un grand hôtel londonien où le roi du Swaziland, classé par le magazine américain Forbes au quinzième rang des plus grandes fortunes royales du monde, est censé résider avec sa suite.
Au Swaziland même, les groupes militant pour la démocratie ont critiqué une légitimation malvenue de son «règne despotique», selon le Pudemo - principal mouvement d'opposition (interdit).
Les souverains d’Arabie saoudite et du Koweit ne sont pas épargnés : Amnesty International a récemment pointé la répression de manifestations en Arabie saoudite, tandis que Human Rights Watch a attiré l’attention sur la suspension d’un quotidien.
L’absence de la reine Sofia d’Espagne fait également grand bruit : elle s’est officiellement décommandée 48 heures avant le déjeuner, en raison d’une brouille anglo-espagnole à Gibraltar. Le plus jeune fils de la rei