La crise de la dette va dominer le G8 vendredi et samedi aux Etats-Unis, où Barack Obama, les yeux rivés sur sa réélection, va encourager les Européens à agir davantage en faveur de la croissance, un point de convergence avec son nouvel homologue français François Hollande.
François Hollande, trois jours après avoir pris ses fonctions, doit retrouver dès vendredi matin le président américain dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, une prise de contact au début d’un week-end riche en enjeux, puisque le G8 de Camp David sera suivi d’un sommet de l’Otan dimanche et lundi à Chicago.
Le président français, tout comme le nouveau chef du gouvernement italien Mario Monti qui sera lui aussi présent lors de ce sommet des huit pays les plus industrialisés, souhaite orienter la politique économique de son pays vers davantage de croissance, à rebours de la rigueur professée par la chancelière allemande Angela Merkel.
Washington, tout en se défendant d'interventionnisme, a multiplié ces derniers jours les déclarations favorables vis-à-vis de «l'évolution des discussions et du débat en Europe sur l'impératif de l'emploi et de la croissance», selon l'expression jeudi du conseiller de sécurité nationale de Barack Obama, Tom Donilon.
Tom Donilon a souligné que la responsabilité de résoudre la crise restait celle des dirigeants européens, qui doivent se réunir en sommet le 23 mai.
Mais il a aussi expliqué que «l'enjeu des résultats de ces discussions est très important pour les Etat