Les dirigeants des pays du G8 ont plaidé samedi pour une zone euro «forte et unie», avec la Grèce, et se sont engagés à «encourager la croissance», tout en prenant des mesures contre les déficits, lors d'un sommet dominé par la crise de la dette européenne.
Signe de leurs différences de stratégie, les dirigeants ont souligné dans le communiqué final du sommet de Camp David (Maryland, est) que les mesures à prendre «ne sont pas les mêmes pour chacun» d’entre eux.
Le président français François Hollande se réunira avec les chefs du gouvernement allemand Angela Merkel et italien Mario Monti le mois prochain à Rome, a annoncé le chef du gouvernement italien Mario Monti en marge du sommet. Cette rencontre aura lieu avant l'élection législative des 10 et 17 juin en France.
Plus tôt samedi, le président des Etats-Unis Barack Obama, hôte du sommet, avait affirmé que la recherche de la croissance et la lutte contre les déficits devaient aller de pair.
La crise de la dette dans la zone euro divise les partisans de davantage de relance et ceux de la rigueur, sur fond de graves inquiétudes pour la Grèce, où cette crise se double d’un blocage politique avec l'échec de la formation d’un gouvernement après les législatives du 6 mai. Les Grecs sont à nouveau appelés aux urnes le 17 juin et leur sortie de l’euro est ouvertement évoquée.
Cette crise était le premier dossier examiné samedi matin par les dirigeants des huit pays les plus industrialisés et de l’Union européenne à C