Menu
Libération

Attentat de Brindisi : sur la piste d’un acte isolé

Article réservé aux abonnés
Italie . La bombe qui a tué une lycéenne, samedi, aurait pu causer une «hécatombe», selon la police.
publié le 20 mai 2012 à 22h06

Au lendemain de l'attentat qui a tué une adolescente et en a blessé cinq autres devant un lycée technique de Brindisi (sud), les enquêteurs suivaient hier la piste d'un «acte isolé». Il pourrait s'agir du «geste d'une personne en guerre avec le reste du monde ou qui a des problèmes psychologiques», a déclaré le procureur de Brindisi, Marco di Napoli, précisant que les enquêteurs «jugent improbable la piste mafieuse». Hier soir, aucune revendication n'avait été recueillie par les autorités, déjà confrontées depuis plusieurs semaines à des actes terroristes.

Brûlures. L'attentat commis avec trois bonbonnes de gaz reliées entre elles et dissimulées dans un conteneur à poubelles s'est produit à 7 h 42 samedi devant un lycée spécialisé dans la mode et le tourisme. L'explosion a tué presque sur le coup Melissa Bassi, 16 ans, et blessé très grièvement une camarade du même âge. Quatre autres jeunes filles souffrent de graves brûlures et coupures ayant nécessité des interventions de chirurgie esthétique. Selon le procureur, le ou les auteur(s)«connaissaient le contexte du lycée et avaient calculé l'heure pour frapper», a-t-il précisé, en soulignant aussi qu'ils «sont experts en électronique». Des morceaux de fer des bonbonnes ont été retrouvés à 600 mètres des lieux de l'explosion, ainsi que des fragments électroniques, selon un expert de la police scientifique cité par le quotidien La Repubblica, qui évoque une