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Libération

Attentat en Italie : la piste d'un acte isolé et fou privilégiée

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Un policier inspecte les lieux de l'attentat, le 19 mai 2012 à Brindisi (Photo Carlo Hermann. AFP)
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publié le 20 mai 2012 à 14h12

Les enquêteurs suivent la piste d'un «acte isolé», le geste d'une personne «en guerre avec le reste du monde» au lendemain d'un attentat devant un lycée du sud de l'Italie, un fait sans précédent qui a causé la mort d'une élève et blessé grièvement cinq autres.

«Ce pourrait être un geste isolé, pas nécessairement un acte terroriste», a déclaré devant la presse dimanche, le procureur de Brindisi Marco Di Napoli. Il pourrait s'agir du «geste d'une personne en guerre avec le reste du monde ou qui a des problèmes psychologiques», a-t-il ajouté.

Le procureur a noté que 24 heures seulement après l'explosion, «toutes les possibilités restaient ouvertes» même si les enquêteurs «jugent improbable la piste mafieuse». «On ne peut rien exclure mais le plus probable c'est que ce soit un acte isolé», a-t-il ajouté.

La police dispose d'un portrait-robot

Selon le magistrat, la police dispose d'un portrait-robot de l'auteur qui apparaît sur des enregistrements de caméras de surveillance installées près du lycée où on le voit en train d'appuyer sur le bouton d'une télécommande, «des images terribles». Il s'agit d'un «homme adulte, qui ne semble pas étranger», a-t-il précisé.

Pour le moment personne n’a été inculpé, même si des médias ont affirmé que deux suspects, reconnus grâce aux caméras dont l’un serait un ex-militair