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Libération

Après la manifestation, 400 arrestations à Montréal

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La police se déploie à Montréal lors d'une manifestation étudiante, le 22 mai 2012. (Photo stringer. Reuters)
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publié le 24 mai 2012 à 8h21
(mis à jour le 24 mai 2012 à 11h20)

Quelque 400 personnes ont été interpellées dans la nuit de mercredi à jeudi à Montréal à la suite de débordements dans une manifestation festive, déclarée d’emblée illégale par la police qui n’avait pas été prévenue du parcours.

Réunis dans un square du centre-ville, les manifestants, qui étaient quelques milliers, avaient été prévenus par la police avant le début de la manifestation qu’elle était illégale, puisqu’ils n’avaient pas fourni à l’avance le parcours qu’ils emprunteraient, conformément à de nouvelles règles municipale et provinciale.

La police de Montréal avait cependant indiqué que la manifestation serait tolérée tant qu’aucun méfait ne serait commis.

Les étudiants québécois sont engagés depuis plus de trois mois dans une vive contestation d'une hausse des droits universitaires et le gouvernement du Premier ministre provincial Jean Charest a fait adopter une loi réduisant la liberté de manifester, qualifiée de «loi matraque» par ses détracteurs.

La police de Montréal a cependant précisé que ces interpellations ont été faites en vertu d’un nouveau réglement municipal adopté la semaine dernière par la mairie de Montréal, et non pas conformément à la loi québécoise.

Après avoir serpenté pacifiquement et en tapant sur des casseroles sur une dizaine de kilomètres dans les rues de la ville, la tête de la manifestation a été prise massivement en souricière par la police alors qu’elle se dirigeait vers un secteur trépidant de la vie nocturne à Montréal.

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