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Le Québec négocie pour sortir du conflit

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publié le 24 mai 2012 à 23h30

Le gouvernement du Québec a invité jeudi les associations étudiantes à une «rencontre» pour tenter de régler le conflit en cours depuis plus de 100 jours sur les droits de scolarité, après l'arrestation de quelque 700 manifestants au cours de la nuit de mercredi à jeudi.

Aucune date n’a été donnée pour cette rencontre à laquelle ont été conviées les quatre organisations estudiantines en grève, mais celle-ci pourrait avoir lieu seulement au début de la semaine prochaine, a déclaré le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec (Feuq), Léo Bureau-Blouin.

«Nous avons convenu qu'on prendrait le temps de préparation nécessaire», a dit la ministre de l'Education du Québec, Michelle Courchesne, pendant que les appels au calme se multipliaient de toutes parts.

«Nous sommes très conscients du sérieux de la situation», a ajouté Mme Courchesne. «Nous voulons mettre toutes les chances de notre côté pour arriver à une entente qui soit définitive, qui ramène la paix sociale et qui ramène les étudiants sur les bancs de classe».

Exprimant la «fatigue» de la population, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a lancé sur le ton de l'exaspération: «Espérons qu'au cours des prochaines heures, des prochains jours, il y aura un règlement de ce conflit le plus rapidement possible et qu'on reprenne notre ville».

Plus de 100 jours après le début du mouvement contre la hausse des frais de scolarité, 518 manifestants ont été arrêtés à Mont