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Premier tour, acte deux pour la présidentielle égyptienne

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Une Egyptienne cherche son nom sur les listes électorales avant de déposer son bulletin, au deuxième jour du premier tour de la présidentielle, au Caire, le 24 mai 2012. (Photo Suhaib Salem. Reuters)
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publié le 24 mai 2012 à 9h39
(mis à jour le 24 mai 2012 à 11h56)

Les Egyptiens ont repris jeudi le chemin des urnes pour élire un successeur au président déchu Hosni Moubarak, au deuxième jour d'un scrutin historique qui se joue entre des islamistes et des figures de l'ancien régime ayant axé leur campagne sur la «stabilité».

Comme la veille, des électeurs ont commencé à faire la queue devant les bureaux de vote avant l’ouverture à 8 heures (heure locale et française) dans une ambiance bon enfant. Les résultats du premier tour, qui s’achève jeudi soir, doivent être annoncés en principe le 27 mai.

Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue, un second tour est prévu les 16 et 17 juin.

La participation devrait être en hausse par rapport à mercredi, les autorités ayant donné leur journée aux fonctionnaires pour qu’ils puissent voter.

Dans une école transformée en bureau de vote à Héliopolis, dans la banlieue du Caire, plusieurs centaines de personnes attendaient patiemment pour déposer leur bulletin dans l’urne.

«Je suis venue voter la nuit dernière mais il y avait trop de monde, alors je suis revenue», dit Dina al-Badri, 26 ans.

Plus de 50 millions d'électeurs sont appelés à choisir entre douze candidats : islamistes, laïcs, de gauche ou libéraux, partisans de la «révolution» ou anciens responsables du régime Moubarak.

Les principaux prétendants sont le candidat des Frères musulmans Mohammed Morsi, l’islamiste indépendant Abdel Moneim Aboul Foutouh, le dernier Premier ministre de M. Moubarak Ahmad Chafiq, l’ex-mini