Près de 700 manifestants ont été arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi à Montréal et à Québec, dont la grande majorité pour «attroupement illégal», selon un nouveau bilan de la police.
Plus de 100 jours après le début du mouvement étudiant contre la hausse des frais de scolarité, 518 manifestants ont été arrêtés à Montréal et 170 à Québec, ont indiqué les services de police des deux cités canadiennes.
Réunis dans un square du centre-ville de Montréal, les manifestants, qui étaient quelques milliers, avaient été prévenus par la police avant le début de la marche qu’elle était illégale, puisqu’ils n’avaient pas fourni à l’avance l’itinéraire qu’ils emprunteraient, comme l’imposent les nouvelles règles municipale et provinciale.
La police de Montréal avait cependant indiqué que la manifestation serait tolérée tant qu'aucun méfait ne serait commis. Quelques débordements ont été observés et ensuite les forces de l'ordre ont procédé vers minuit à une «arrestation de groupe» de 506 personnes.
Relâchés ce jeudi matin
Douze autres arrestations individuelles ont été effectuées, dont une pour «agression armée» et deux pour «voies de fait» contre des policiers, et enfin une pour port de masque, prohibé par un récent règlement municipal.
Les manifestants arrêtés à Montréal ont été menottés, les mains dans le dos, et ont passé ainsi plus de quatre heures dans des bus, avant de se faire infliger une amende de 634 dollars, selon certains d’entre eux interrogés par la chaîne publiq