Menu
Libération

Libération imminente pour le journaliste français détenu par les Farc ?

Article réservé aux abonnés
Capture d'écran du journaliste Roméo Langlois, le 28 mai 2012 (AFP)
par
publié le 28 mai 2012 à 22h53

La guérilla des Farc a transmis lundi en tant que «preuve de vie» des images du journaliste français Roméo Langlois, enlevé il y a un mois dans le sud de la Colombie, deux jours avant sa libération prévue en pleine jungle. La vidéo du correspondant de la chaîne France 24, apparemment en bonne santé, a été envoyée par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) à la chaîne latino-américaine Telesur qui l'a diffusée sur son antenne.

Le journaliste, capturé le 28 avril par la rébellion marxiste lors d'un reportage sur une opération anti-drogue de l'armée dans le département de Caqueta, apparaît torse nu et souriant dans un camp de la guérilla installé dans la forêt. «Je suis civil, journaliste international français», déclare Roméo Langlois, en réponse à une femme qui l'interroge. «On sait à quoi on s'expose quand ont fait ce type d'activités. En vérité, je ne pensais pas que cela allait devenir si terrible», ajoute le reporter, qui porte également un bandage au bras gauche.

Enlevé lors de l’attaque de la brigade militaire qu’il accompagnait, Roméo Langlois, âgé de 35 ans, avait été blessé par un tir mais la guérilla avait assuré que ce dernier avait reçu des soins et que sa santé n'était pas en danger. Un guérillero, présenté comme Colacho Mendoza, un chef du «front 15» des Farc, l’unité ayant capturé Roméo Langlois, raconte aussi dans la vidéo que l’armée était venue détruire un laboratoire de drogue, lors de l’attaque.

Derniers préparatifs en vue de la libération

«Vous pourrez le v