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L'Europe accroît la pression sur Damas

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Lamia Chakkour prête serment en tant qu'ambassadrice à Paris après avoir reçu ses lettres de créances de Bachar al-Assad à Damas, le 24 août 2008. (Photo handout. AFP)
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publié le 29 mai 2012 à 12h49
(mis à jour le 29 mai 2012 à 16h44)

Les Occidentaux ont durci leur position à l'égard du régime du président Bachar al-Assad, les grands pays européens, le Canada et l'Australie annonçant l'expulsion des représentants diplomatiques syriens dans leur capitale en représailles au massacre de Houla.

C’est le nouveau président français, François Hollande, qui a initié le mouvement, annonçant l’expulsion de l’ambassadrice à Paris, Lamia Chakkour, et une réunion dans la capitale française début juillet du groupe des pays «amis de la Syrie».

Cette décision a été notifiée mardi à l'ambassadrice déclarée persona non grata, ainsi qu'à «deux autres agents de l'ambassade», selon le Quai d'Orsay.

«J'ai eu une conversation hier (lundi) avec David Cameron, le Premier ministre britannique. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a eu une discussion avec le secrétaire général des Nations Unies (Ban Ki-moon) et nous avons convenu d'un certain nombre de pressions à exercer sur la Syrie», a précisé François Hollande.

Peu après, l’agence de presse allemande DPA annonçait la convocation de l’ambassadeur de Syrie en Allemagne où son expulsion, d’ici 72 heures, devait lui être signifiée.

Le chargé d’affaires syrien à Londres, déjà convoqué lundi par le Foreign Office, a lui aussi appris mardi l’annonce de son expulsion. La Syrie ne disposait plus d’ambassadeur en Grande-Bretagne de