Le rouleau compresseur républicain Mitt Romney devait se rapprocher un peu plus de l’investiture de son parti pour la présidentielle de novembre mardi soir, en empochant au Texas (sud) les délégués qui lui manquent encore pour être assuré d'être sacré.
Il faut 1 144 délégués sur 2.286 pour décrocher l'investiture républicaine, afin d'aller affronter le président Barack Obama à l'élection du 6 novembre et Mitt Romney atteindra définitivement ce «chiffre magique» mardi soir lors de la primaire du Texas, au terme de cinq long mois de campagne acharnée contre ses adversaires républicains.
Mitt Romney, dont les derniers opposants se sont retirés récemment, lui laissant de fait la voie libre, sera le premier candidat de confession mormone de l’histoire américaine, réussissant là où son père George Romney avait échoué.
Au cours de la primaire, la base de l'électorat républicain dominée par les évangéliques et les ultraconservateurs, a longtemps tourné le dos à l'ex-gouverneur du Massachusetts, jugé trop modéré et peu fiable sur les questions «sociales» comme l'avortement ou le mariage homosexuel.
Mais grâce aux abandons successifs de ses adversaires, M. Romney a pu surmonter cet obstacle et peut désormais se tourner vers le président sortant démocrate Barack Obama face auquel il doit s’attendre à une élection des plus serrées, si l’on en croit les derniers sondages.
Selon une moyenne réalisée par le site spécialisé RealClearPolitics, les deux hommes sont au coude-à-cou