Roméo Langlois, le journaliste français enlevé il y a un mois en Colombie par la guérilla des Farc, a été libéré hier soir. Une délégation de la Croix-Rouge s'était rendue dans le village du sud du pays où les guérilleros avaient convenu qu'ils relâcheraient le reporter afin de le prendre en charge. «A part le fait d'avoir été détenu durant un mois, tout le reste s'est bien passé. Je ne peux pas me plaindre», a déclaré à la presse le correspondant de la chaîne France 24, arrivé en voiture avec plusieurs membres des Farc dans ce village situé dans la forêt du département de Caqueta.

Correspondant depuis une dizaine d’années en Colombie, Roméo Langlois avait été enlevé lors de l’attaque d’une brigade militaire qu’il accompagnait pour filmer une opération antidrogue dans le fief de la guérilla, forte encore de 9 200 combattants après un demi-siècle d’existence. Il avait été blessé par un tir au bras dans l’embuscade qui avait provoqué la mort de quatre militaires et en avait blessé huit autres.

Après sa libération, Langlois devait être conduit hier à l'aéroport de Florencia, la principale ville du département, située à six heures de route du village où il a été relâché. «Il sera remis officiellement aux fonctionnaires de l'ambassade de France ici [à l'aéroport de Florencia, ndlr]. Ensuite il partira à Bogotá», a indiqué une porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge.

Le président français, François Hollande, a exprimé hier soir sa «très g