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Libération

Les casseroles ne désarment pas à Montréal

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Des manifestants québécois à Montréal le 26 mai 2012. (Photo Olivier Jean. Reuters)
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publié le 1er juin 2012 à 7h31

Plusieurs milliers de personnes armées de casseroles ont manifesté jeudi soir dans les rues de Montréal, de façon calme mais déterminée, peu après l'échec des négociations entre le gouvernement québécois et les responsables étudiants sur la hausse des frais de scolarité.

La manifestation principale du centre-ville, regroupant près de 2 000  personnes, a dès le départ été déclarée illégale par la police car son trajet n’a pas été communiqué à l’avance. Les forces de l’ordre la toléraient néanmoins tant qu’elle ne débordait pas.

Deux autres manifestations ayant démarré à différents endroits de la ville ont rejoint le cortège principal en milieu de soirée. Des groupes de marcheurs ont également été signalés dans des quartiers périphériques.

La presse locale a indiqué que les protestataires étaient au total environ 10 000.

Selon la police de Montréal, trois arrestations ont eu lieu au total.

Une vitrine d’une institution bancaire aurait par ailleurs été brisée, d’après les médias québécois. Un journaliste de l’AFP a également observé la présence d’une trentaine de marcheurs vêtus de noir, quelquefois masqués, mais qui ne faisaient rien de répréhensible.

Dans l’ensemble, les manifestations se sont déroulées dans le calme à Montréal malgré l'électricité dans l’air à la suite de l'échec des négociations dans l’après-midi, entre les représentants étudiants et la ministre