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Bruxelles se fait taper sur les doigts par Pékin pour son «ingérence»

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Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées à Hong Kong le soir du 4 juin 2012 pour commémorer, bougie à la main, le 23e anniversaire des manifestations de la place Tienanmen. (REUTERS)
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publié le 5 juin 2012 à 12h52

La Chine a exprimé mardi son «vif mécontentement» après que la France a souhaité «la libération des prisonniers de conscience chinois» en exprimant la veille sa préoccupation pour les personnes incarcérées depuis la répression des manifestations le 4 juin 1989.

«Nous exprimons notre vif mécontentement et notre ferme opposition à la déclaration française», a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Liu Weimin.

«Ceci est une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine», a-t-il poursuivi au sujet de la déclaration du nouveau gouvernement français lors du point de presse quotidien de la diplomatie chinoise.

La France «rappelle son attachement indéfectible à la défense des droits de l'Homme, dont la liberté d'expression constitue un élément fondamental, en Chine comme partout dans le monde», avait déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

Il était interrogé sur le fait de savoir si la France soutenait l’appel des Etats-Unis à la libération de la dizaine de personnes encore emprisonnées pour leur implication dans le mouvement prodémocratique réprimé dans le sang en 1989.

L'appel de Washington avait, lundi, déjà valu aux Etats-Unis une réaction de «vif mécontentement» de Pékin.

«L'Union européenne appelle de façon constante l'at