Pendant le vol vers Paris qui a permis à Luka Rocco Magnotta de fuir Montréal où il est soupçonné d'avoir tué et dépecé un Chinois, le suspect était «sale», «agité» et a «pleuré», selon les témoignages anonyme de deux hommes assis à côté de lui, diffusés mardi sur Europe 1.
Ces deux hommes, qui s’expriment sous couvert de l’anonymat, disent avoir voyagé à côté du suspect sur un vol de la compagnie Air Transat le 26 mai, au lendemain de son crime présumé. Ils indiquent avoir contacté la police après avoir découvert les faits à la télévision.
Selon leur témoignage recueilli par Europe 1 et rapporté sur le blog d'un d'entre eux, Luka Rocco Magnotta était «assez agité pendant le vol, à un moment il se cachait clairement le visage».
«A un moment il a disparu, je me suis inquiété et l'hôtesse m'a rassuré (en disant) : "il est au fond, il ne va pas bien". En me retournant, j'ai vu qu'il était en train de pleurer (..) en se cachant le visage». Il était «toujours à se cacher, à se mettre de dos», explique l'un des deux témoins.
Il décrit le Canadien de 29 ans comme «assez grand, mince, androgyne, les cheveux mi-longs, un peu un look d'ado avec un côté assez sale dans ses cheveux, il ne sentait pas très bon».
«J'ai touché son bras et sa cuisse tout le long et ça me dégoûtait (...) en plus il ne sentait pas bon, peut-être qu'il ne s'était pas lavé depuis qu'il avait fait ça, c'est un peu répugnant», raconte son voisin d