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Les manifestations nocturnes faiblissent au Québec

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Les porte-parole du syndicat étudiant CLASSE, Jeanne Reynolds et Gabriel Nadeau-Dubois, lors d'une marche à Montréal le 2 juin 2012. (REUTERS)
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publié le 5 juin 2012 à 8h49

Entre deux et trois cents personnes ont marché dans le calme lundi soir dans les rues du centre de Montréal pour protester contre la hausse des frais de scolarité, tandis qu’une manifestation similaire, mais plus modeste, s’est déroulée aussi à Québec.

La 42e marche nocturne, précédée par un concert de casseroles, a été rapidement déclarée illégale par la police, mais celle-ci n’a procédé à aucune intervention.

Les manifestations en soirée diminuent d’intensité depuis la rupture des pourparlers entre le gouvernement et les étudiants jeudi dernier, alors que le rassemblement organisé sur le même thème samedi après-midi a réuni, malgré une forte pluie, plusieurs milliers de personnes.

Par ailleurs, les dirigeantes de deux organisations étudiantes, Martine Desjardins de la FEUQ et Eliane Laberge de la FECQ, ont rencontré lundi le président du festival «Juste pour rire» Gilbert Rozon, qui s’inquiétait de perturbations éventuelles que les étudiants pourraient causer lors de cet événement programmé en juillet.

Elles l’ont rassuré, déclarant que telle n'était nullement l’intention des étudiants opposés à la hausse des frais de scolarité et à la loi spéciale adoptée dans le contexte du conflit pour limiter la liberté de manifester.

Le syndical étudiant le plus radical, la Classe, n’a pas participé à cet entretien, mais a assuré lui aussi que les festivals de l'été n’avaient rien à craindre.

La rencontre s’est tenue au lendemain de l’annonce par les organisateurs du Grand Prix de F1 de Mon