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Libération

Poutine à Pékin, l'entente règne sur la Syrie

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Le président chinois Hu Jintao et son homologue russe Vladimir Poutine passent des troupes en revue à Pékin le 5 juin 2012. (Photo Mark Ralston. Reuters)
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publié le 5 juin 2012 à 11h56

La diplomatie chinoise a souligné mardi que la Chine et la Russie étaient unies dans leur ferme opposition à une intervention étrangère et à un changement de régime par la force en Syrie, au moment où le président russe Vladimir Poutine entamait une visite à Pékin.

«Sur la question syrienne, la Chine et la Russie sont restées en communication et en coordination étroites à la fois à New York (aux Nations unies: ndlr), Moscou et Pékin», a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Weimin.

«La position des deux parties est claire pour tous : il devrait y avoir un arrêt immédiat des violences et le processus de dialogue politique devrait être lancé dès que possible», a dit Liu Weimin lors d'un point de presse.

Membre permanent l'une comme l'autre du Conseil de sécurité de l'ONU, «la Chine et la Russie partagent la même position sur ces points» et «sont opposées à toute intervention extérieure (...) en Syrie et à un changement de régime par la force», a-t-il poursuivi.

Les deux pays ont apposé leur véto deux fois à une résolution du Conseil de sécurité menaçant de sanctions le régime du président Bachar al-Assad depuis le début de l’année, tout en apportant ensuite leur soutien au plan de paix proposé par l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan.

Mais alors que la féroce répression de la rébellion continue, certains pays commencent à remettre en cause la validité de ce plan, Kofi Annan préconisant lui-même un «