Au moins trente-six personnes, dont 24 civils, ont été tuées mardi en Syrie où les troupes régulières bombardaient plusieurs localités du pays, dont celle de Haffé et de Homs, où des militants craignent de nouveaux massacres.
Les observateurs des Nations unies déployés en Syrie ont affirmé mardi que trois de leurs véhicules avaient «essuyé des tirs» près de la localité de Haffé, dans la province de Lattaquié (nord-ouest).
Une action revendiquée par le parti baas au pourvoir sur sa page Facebook. «Les lions du village d'El-Cheyr ont empêché l'entrée des observateurs dans la ville de Haffé [...] il est possible qu'ils tentent d'y accéder par la route de Qardaha, préparez-vous».
«Les observateurs de l'ONU qui tentaient de se rendre à Haffé ont dû faire face à une foule en colère (...) et rebrousser chemin. Trois des véhicules de l'ONU ont essuyé des tirs alors qu'ils se dirigeaient vers la région d'Idlib», plus au nord, affirme la Mission de supervision de l'ONU en Syrie (Misnus) dans un communiqué, disant ne pouvoir encore déterminer l'origine des tirs.
Depuis huit jours, les bombardements par l'armée régulière et les combats entre rebelles et soldats ont fait 120 morts à Haffé : 68 soldats, 29 civils et 23 combattants rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui a parlé de «dizaines de blessés» pour la journée de mardi.
«Haffé et les villages voisins sont