Un jeune homme de 22 ans est décédé de ses blessures après avoir été atteint d’une balle dans la tête au cours d’affrontements mardi entre des groupes salafistes et les forces de l’ordre, a-t-on appris mercredi auprès de l’hôpital.
Fehmi El Aouini, décédé dans la soirée à l’hôpital, est le premier mort recensé de la vague de violences qui a secoué la Tunisie lundi et mardi. L’hôpital n'était pas en mesure de préciser s’il faisait partie des émeutiers. Par ailleurs, 10 blessés dont quatre agents des forces de sécurité ont reçu mardi des soins à l’hôpital Fahrat Hached de Sousse, a précisé le directeur de l'établissement Fawzi Krayem.
Selon des sites internet tunisien, Fehmi El Aouini était originaire de Tataouine et faisait ses études à Sousse, la grande ville du Sahel tunisien. Il aurait été atteint d’une balle pendant la dispersion par la police d’un rassemblement d’une cinquantaine de salafistes et de casseurs qui tentaient d’incendier un poste de police de la ville. Selon la radio Mosaïque FM, quatre personnes ont été arrêtées suite à ces troubles.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Bernard Valéro a exprimé sa préoccupation ce mercredi. «La France est attachée à la liberté d'expression sous toutes ses formes, et notamment artistiques, en Tunisie comme partout dans le monde. Nous sommes également attachés à la poursuite de la transition démocratique, conformément aux aspirations des Tunisiens», a-t-il ajouté.
De leur côté, les «trois présidence