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Acclamée à Genève, Aung San Suu Kyi plaide la cause de son pays

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Autorisée pour la première fois en 23 ans à quitter la Birmanie, la chef de l'opposition birmane a invité investisseurs et gouvernements étrangers à y venir afin de favoriser sa démocratisation.
Aung San Suu Kyi à Genève, après la 101e réunion de la Conférence internationale du travail, le 14 juin 2012. (Photo Valentin Flauraud. Reuters)
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publié le 14 juin 2012 à 17h13

Aung San Suu Kyi, la charismatique chef de l’opposition birmane, a lancé jeudi un appel aux investisseurs et aux gouvernements étrangers pour favoriser le développement démocratique de son pays, à Genève devant l’ONU.

La «Dame de Rangoun», souvent comparée à l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, a été accueillie à l’ONU par une immense ovation des 4 000 délégués de 185 pays à la conférence internationale du travail.

Ils ont applaudi debout à plusieurs reprises la Prix Nobel de la Paix, qui effectue son premier voyage en Europe depuis 23 ans, après plus de 20 ans en résidence surveillée dans son pays.

Dans son discours devant la Conférence internationale du travail, au premier jour de sa tournée européenne historique, Aung San Suu Kyi a plaidé pour la levée et la suspension des sanctions frappant son pays.

C'est une «occasion sans précédent pour le développement économique de la Birmanie. Je vous appelle tous à joindre vos efforts aux nôtres», a déclaré la présidente de la Ligue nationale pour la démocratie.

«C'est une demande pressante de ma part. Gouvernements, entreprises, travailleurs, vous pouvez tous nous aider à créer la société qui offrira un avenir à notre pays», a affirmé la Prix Nobel de la Paix.

La chef de l'opposition birmane a invité tous les participants à la Conférence du travail à se rendre en Birmanie pour se «rendre compte de tout le potentiel» que représente la jeunesse du pays.

Attirer les investisseurs

Dans un véritable discours-programme, Aung San Suu K