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Repères. Grèce. Elections législatives

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publié le 14 juin 2012 à 21h26

Un mode de scrutin mixte

Depuis 2004, le mode de scrutin est un système mixte, basé sur la proportionnelle avec une dose de scrutin majoritaire (loi «Skandalidis», du nom du député socialiste qui en est l’inspirateur). Sur les 300 sièges du Parlement, 250 sont attribués à la proportionnelle calculée en ne prenant en compte que les partis ayant dépassé 3 %. Les 50 sièges restants sont attribués au parti ayant obtenu le plus de voix, quel qu’ait été le pourcentage obtenu.

Lors des élections du 6 mai, aucun parti n’était en mesure de former une majorité. Les résultats étaient les suivants : Nouvelle Démocratie (conservateurs) : 18,85 % (108 sièges) ; Syriza (gauche radicale) : 16,78 % (52) ; Pasok (socialistes) : 13,18 % (41) ; Grecs indépendants (nationalistes) : 10,60 % (33) ; KKE (communistes) : 8,48 % (26) ; Aube Dorée (néonazis) : 6,97 % (21) ; Gauche démocrate (extrême gauche) : 6,11 % (19).

Alexis Tsipras, 38 ans, incarne la colère grecque et le refus de l'austérité. Secrétaire du mouvement jeunesse du parti Synaspismos, futur Syriza, il prend la tête de ce parti de la gauche radicale en 2008. En mai, son parti est arrivé deuxième aux élections. S'il est élu dimanche, il promet d'annuler le mémorandum dicté par l'UE et le FMI.

Antonis Samaras, 61 ans, leader de la droite libérale, se pose comme le garant du maintien de la Grèce dans la zone euro, seule option, selon lui, pour assurer la stabilité. Depuis fin 2009, il dirige le parti conservateur Nouvelle Démocratie