Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains retiré de la vie politique, a entamé vendredi une tournée de huit jours au Royaume-Uni où il doit donner une série de conférences, un mois après sa dernière visite à Londres qui avait entraîné des protestations chinoises.
Le prix Nobel de la paix, 76 ans, qui reste considéré par Pékin comme un dangereux «séparatiste», doit s'exprimer dans la journée devant des entrepreneurs à Leeds (nord de l'Angleterre), pour aborder la question de l'éthique dans le monde des affaires.
Cette intervention a, selon la BBC, suscité la colère de la Chine, qui a menacé de renoncer à envoyer ses athlètes sélectionnés pour les JO dans un centre d’entraînement de cette ville anglaise à partir de début juillet, comme c'était initialement prévu.
S'exprimant à Manchester vendredi matin, le dalaï lama a minimisé cette menace. «C'est toujours comme cela, c'est presque devenu une habitude», a dit le dalaï lama, qui vit en exil en Inde depuis 1959.
Il doit également s’adresser samedi à des milliers de jeunes à Manchester (nord-ouest), pour les encourager à la paix et au dialogue, puis se rendre à Edimbourg et Londres.
Le mois dernier, le dalaï-lama s'était vu remettre le prix d'une fondation américaine, lors d'un déplacement à Londres pendant lequel il avait également rencontré «en privé» le Premier ministre britannique David Cameron. La rencontre avait entraîné une «protestation officielle» de Pékin, qui avait dénoncé un «affr