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Libération

Moscou dément toute discussion sur l'après-Al-Assad avec l'Occident

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Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a indiqué que la France envisage de fournir des moyens de communication aux rebelles syriens.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, le 13 juin 2012 à Téhéran (Photo Atta Kenare. AFP)
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publié le 15 juin 2012 à 9h35
(mis à jour le 15 juin 2012 à 11h35)

Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé vendredi que des discussions étaient en cours avec la Russie, très proche alliée de la Syrie, pour préparer l'après Bachar al-Assad. «Les Russes eux-mêmes ne sont pas aujourd'hui attachés à la personne de Bachar al-Assad, ils voient bien que c'est un tyran et un assassin et que eux-mêmes en s'enchaînant à ce dictateur vont s'affaiblir», a indiqué Laurent Fabius sur France Inter.

«Mais ils sont sensibles, si Bachar est chassé du pouvoir, qui va prendre (la place). La discussion porte là-dessus», a ajouté le ministre. «L'opposition bien sûr, encore faut-il distinguer quels vont être les responsables de l'opposition et puis il y aura probablement, même si c'est déplorable, un certain nombre de gens qui ont appartenu aux anciennes équipes mais qui ne sont pas en première ligne. C'est cela qu'il faut essayer d'accoucher», a poursuivi le ministre.

Mais, peu de temps après, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a démenti toute discussion avec l'Occident. «De telles discussions n'ont pas eu lieu et ne peuvent avoir lieu. Cela est en totale contradiction avec notre position», a-t-il dit.

«J'ai lu quelque part aujourd'hui que la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland, aurait dit que les Etats-Unis et la Russie discutaient de changements politiques en Syrie après le dépa