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Aung San Suu Kyi prête à jouer «tout rôle» en vue de la réconciliation nationale birmane

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Aung San Suu Kyi à son arrivée à Oslo, le 15 juin 2012. (REUTERS)
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publié le 16 juin 2012 à 0h52
(mis à jour le 16 juin 2012 à 14h44)

L'opposante birmane, Aung San Suu Kyi, a lancé samedi un appel à la démocratie, demandé la libération des prisonniers politiques dans son pays et s'est dite prête à jouer «tout rôle» en vue de la réconciliation nationale.

Dans son discours d'acceptation du prix Nobel de la Paix 1991, lors d'une cérémonie chargée d'émotion, la «Dame de Rangoun» a déclaré qu' «un prisonnier d'opinion est un de trop (...). S'il vous plait, souvenez-vous d'eux et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour parvenir au plus tôt à leur libération inconditionnelle».

Devant l’assistance rassemblée à l’hôtel de ville d’Oslo, Mme Suu Kyi, les cheveux parés d’une fleur comme à son habitude, a déclaré qu’elle et son parti sont prêts à jouer tout rôle en vue de la réconciliation nationale conduisant du régime militaire à la démocratie.

«Mon parti, la Ligue nationale pour la démocratie, et moi-même nous sommes prêts et désireux de jouer tout rôle dans le processus de réconciliation nationale», a-t-elle dit.

Peu avant, inaugurant la cérémonie, le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, a accueilli la lauréate puis a déclaré espérer que le dissident chinois emprisonné Liu Xiaobo, lauréat en 2010, puisse venir un jour à son tour à Oslo.

Plus de deux décennies après avoir reçu le prix, «Aung San Suu Kyi est enfin là», a-t-il-dit dans un discours en l'honneur de l'icône mondiale de la démocratie, qui effectue son premier déplacement en Europe en 24 ans, après des années d