Le conflit israélo-palestinien semble être dans l’impasse la plus importante de son histoire. Dans ce contexte, la volonté affichée par des gouvernements étrangers d’établir une distinction claire entre les produits d’origine israélienne et ceux issus des colonies établies dans les Territoires palestiniens occupés est importante. Ces efforts peuvent contribuer à préparer le chemin vers la paix.
Le mois dernier, les gouvernements sud-africain et danois ont annoncé leur intention d’empêcher les biens produits dans les colonies d’être étiquetés «Made in Israel». Cette annonce intervient après que le Royaume-Uni a demandé à ses supermarchés d’étiqueter différemment les produits des colonies en 2009. La chaîne suisse de supermarchés Migros a aussi décidé d’agir en ce sens. Ces actions doivent être saluées, d’autres gouvernements et entreprises devraient suivre cette voie.
Pourquoi ? Parce que les colonies ne font pas partie d’Israël. Elles sont établies sur des territoires occupés en dehors des frontières internationalement reconnues et sont illégales au regard du droit international. L’étiquetage des produits des colonies comme «Made in Israel» trompe le consommateur et approuve implicitement la politique expansionniste du gouvernement de droite d’Israël mené par Benyamin Nétanyahou. La Cisjordanie palestinienne se fait absorber par l’expansion des colonies qui effacent la «ligne verte», frontière internationalement reconnue, antérieure à 1967. La «ligne verte» est la seule base v