Les délégués de Rio+20 sont parvenus mardi à un accord à l’arraché sur un projet de déclaration finale quelques heures avant le début d’un sommet au cours duquel une centaine de chefs d’Etat ou de gouvernement devaient s’engager en faveur de l'éradication de la pauvreté et de la préservation de la planète.
Des dizaines de ministres devaient comme eux participer, de mercredi à vendredi, à ce sommet intitulé Rio+20, vingt ans après le premier sommet de la Terre.
Ils doivent ratifier vendredi un projet de déclaration finale de 49 pages, intitulée «L'avenir que nous voulons». Ce texte a été rédigé sous l'autorité du Brésil, pays hôte, après que les négociations conduites pendant cinq mois par les Nations unies n'eurent pas abouti.
Le document a fait l'objet de longues discussions au cours de la nuit de lundi à mardi, les Européens refusant un document qui leur semblait dépourvu d'«ambition», avec «une régression du multilatéralisme». Ils demandaient en particulier qu'une place plus grande soit faite au Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), même s'il n'accède pas au titre d'organisation onusienne pleine et entière.
Après une nouvelle séance de négociations, les délégués des 193 pays de l'ONU ont adopté à la mi-journée le projet de déclaration. «Cette déclaration sera ratifiée par les chefs d'Etat et de gouvernement», a assuré un diplomate. Aucune indication n'avait pour le moment été donnée sur les éventuelles modifications appor