Le chef du parti conservateur Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, 61 ans, est devenu mercredi Premier ministre en Grèce, après avoir obtenu le soutien de deux autres partis pour tenter de rétablir le crédit d’un pays en quasi-faillite.
M. Samaras qui a prêté serment devant le président de la République devait faire connaître dans la foulée la liste des membres de son gouvernement, à temps pour que le nouveau ministre des Finances participe jeudi à une réunion de ses homologues de la zone euro qui doit se pencher sur la situation très difficile de la Grèce.
Après avoir remporté les législatives de dimanche, mais sans avoir la majorité absolue, M. Samaras a négocié et obtenu le soutien de deux autres partis, le Pasok (socialiste) et le Dimar (gauche modérée), ce qui lui permet de revendiquer 179 voix sur 300 au Parlement.
«Avec l'aide de Dieu, nous allons tout faire pour sortir le pays de la crise. Demain, je vais demander au gouvernement de travailler d'arrache-pied pour donner un espoir tangible au peuple grec», a déclaré M. Samaras à la presse après sa prestation de serment devant le président de la République Carolos Papoulias.
«J'ai conscience (du fait) que c'est un moment crucial, il faut rétablir la dignité des Grecs et assurer la relance de l'économie et la cohésion sociale», a-t-il ajouté au cours de la passation des pouvoirs avec le Premier ministre intérimaire Panayiotis Pikrammenos.
Le dirigeant du parti socialiste Evangélos Vénizélos qui avait dévoi