Le Cambodge a souligné mercredi qu'il avait besoin de «preuves» avant de répondre à la demande d'extradition de la Chine concernant un Français proche du haut responsable chinois en disgrâce Bo Xilai.
«Au Cambodge, il n'a commis aucune infraction», a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Khieu Sopheak à l'AFP. «S'il n'y a pas de preuves claires, il sera libéré».
Les autorités cambodgiennes avaient annoncé mardi l'arrestation de Patrick Devillers qui entretenait, semble-t-il, des liens d'affaires et d'amitié avec Bo Xilai, un apparatchik puissant et ambitieux qui semblait promis à une belle carrière avant de voir ses ambitions anéanties dans un enchaînement de scandales.
La police avait précisé avoir arrêté l'architecte de 52 ans à la demande de Pékin. La Chine a assuré mercredi qu'elle n'avait «pas d'information» sur cette arrestation.
La France a demandé en revanche qu’aucune poursuite ne soit engagée contre son ressortissant sans motif juridique clair.
«Nous avons demandé aux autorités cambodgiennes des éclaircissements sur les motifs de son arrestation», a déclaré à la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
«Nous avons également fait part de notre vigilance à ce qu'aucune poursuite d'aucune sorte ne soit engagée à son encontre sans que son fondement j