François Hollande est satisfait de son premier G20. Et tant pis si le communiqué final du sommet de Los Cabos au Mexique est finalement assez décevant. A l’occasion de sa conférence de presse qui s’est tenue dans la nuit de mardi à mercredi, le chef de l’Etat a cherché avant tout à positiver les maigres résultats de ce sommet.
Selon lui, le texte final répond «aux quatre objectifs que je m'étais fixé pour la réussite de ce sommet : la croissance, la recherche de la stabilité financière, la lutte contre le protectionnisme et l'emploi». Pour la croissance, il n'a pas tort. Le texte final reprend les grands principes des positions françaises, insistant notamment sur «l'engagement collectif à renforcer la demande et restaurer la confiance». Surtout, il reprend les grande lignes de sa feuille de route pour promouvoir la croissance en Europe en mobilisant : la Banque européenne d'investissement, les obligations pour financer les projet d'infrastructures («project bonds»), l'utilisation des fonds structurels...
En revanche en matière de stabilité financière, François Hollande a tendance à voir dans un verre presque vide, un verre quasi plein. Ce G20 de Los Cabos a marqué très peu de véritables avancées en matière de régulation, se contentant de confirmer les engagements précédents, notamment concernant la lutte contre les paradis fiscaux. Surtout, la taxe pour les transactions financières a disparu du communiqué final. Ce qui constitue un recul par rapport