a twitté avec humour
Athens News,
le quotidien anglophone de la capitale grecque, sitôt connue la divine nouvelle : hier après-midi, Antonis Samaras est enfin devenu
«le 185e Premier ministre grec»,
confirmait le journal. En voyant sur tous les écrans de télévision leur nouveau chef de gouvernement prêter serment devant trois hiérarques de l’Eglise orthodoxe, aussi solennels que les trois Moires du destin, les Grecs ont pu effectivement ressentir le soulagement des fidèles à l’annonce de l’élection d’un nouveau Pape.
Car, depuis les élections législatives de dimanche, le suspense n’avait que trop duré. Comme tout le monde le pressentait, aucun parti n’avait obtenu une majorité suffisante pour gouverner seul. Le scénario était d’autant plus prévisible qu’il s’était déjà produit cinq semaines auparavant, lorsque le 6 mai, les Grecs avaient voté une première fois, sans réussir à dégager de majorité suffisante. Cette fois-ci, les principaux partis de l’Assemblée allaient-ils réussir à s’entendre ? Ou faudrait-il aller aux urnes pour la troisième fois ? Une perspective tellement ridicule et catastrophique qu’à Athènes personne n’osait l’envisager. Le leader de la Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras avait trois jours, jusqu’à hier soir, pour tenter de former un gouvernement de coalition.
Pots cassés. Avec un certain sens du tragique, c'est donc au cours de l'après-midi du troisième jour que les contours du futur gouvernement de coalition on