Les observateurs de l’ONU vont rester en Syrie, a déclaré un responsable mardi, malgré l’escalade de la violence qui a conduit à suspendre leur mission dans le pays, où des milliers de civils sont pris au piège dans les bastions rebelles pilonnés sans relâche.
«Pour le moment, tout en suspendant ses activités, nous avons décidé de ne pas toucher à la mission, à son mandat», a déclaré le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU Hervé Ladsous après une réunion du Conseil de sécurité au cours de laquelle le chef de cette mission baptisée Misnus s'est exprimé.
«L'intégrité (de la mission) demeure», a poursuivi M. Ladsous. Le mandat de la mission de l'ONU expire le 20 juillet, «donc nous devons penser très rapidement à ce que seront les options pour le futur de cette mission. Et c'est à cela que nous travaillons», a-t-il toutefois ajouté.
Le général Robert Mood, le chef de la Misnus, avait auparavant décrit devant le Conseil les violences dont les observateurs sont la cible depuis leur déploiement, soulignent que leurs véhicules avaient été touchés par des «tirs directs» à 10 reprises et par des «tirs indirects» des centaines de fois.
Il a toutefois jugé que les observateurs de l'ONU avaient «l'obligation morale» de rester en Syrie.
Avant la réunion du Conseil de sécurité, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait quant à lui émis le souhait que les 15 membres du Conseil s'unissent pour mettre une «pression co