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Un pilote syrien déserte

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publié le 22 juin 2012 à 0h19

Un pilote syrien a fait défection jeudi aux commandes de son MiG-21, pour la première désertion du genre depuis le début, il y a 15 mois, d’une révolte populaire réprimée par le régime au prix de plus de 15 000 morts.

Lors d’une nouvelle journée sanglante, la répression et les combats entre soldats et déserteurs ont fait près de 120 morts jeudi, l’armée bombardant toujours sans relâche des bastions rebelles comme Homs (centre) et Deraa (sud), selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

Face à la spirale de violence, la communauté internationale reste impuissante en raison essentiellement de ses divisions, que Moscou a rappelées en douchant les espoirs sur son appui à un départ du président syrien Bachar al-Assad et en défendant son droit de livrer des armes à Damas.

Les Etats-Unis ont pour leur part démenti jeudi être prêts à accorder, avec la Grande-Bretagne, un sauf-conduit au dirigeant syrien pour sortir de son pays. Des journaux britanniques avaient rapporté que M. Assad pourrait obtenir la clémence de Londres et Washington dans le cadre d'une conférence organisée sous l'égide de l'ONU à Genève ce mois-ci. Le Foreign Office a également nié qu'une «nouvelle offre» ait été mise sur la table.

Pour la première fois depuis le début de la contestation le 15 mars 2011, un pilote de chasse syrien, le colonel Hassan Merhi al-Hamadé, a fait défection et atterri jeudi sur une base de l’armée de l’air en Jordanie, à bord d’un MiG-21 de fabrication russe.

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