L’Otan tenait mardi une réunion d’urgence à la demande de la Turquie après la destruction en vol de l’un de ses avions militaires par la Syrie, où des combats d’une violence inédite se déroulaient autour de positions de la Garde républicaine dans la périphérie de Damas.
La réunion, qui a débuté peu après 10 heures, rassemble les ambassadeurs des 28 pays membres de l’Otan au siège de l’Alliance atlantique à Bruxelles.
Dans le même temps, l’armée affrontait des rebelles à huit kilomètres du centre de la capitale, à Qadsaya et Al-Hama, autour de positions de la Garde républicaine, corps d'élite chargé de la sécurité de Damas et de ses banlieues, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui fait état d’un mort sans préciser s’il s’agit d’un soldat, d’un civil ou d’un rebelle.
«Ce développement est important car il s'agit des combats les plus violents dans cette zone, et qu'ils se rapprochent du cœur de la capitale», a indiqué le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. «C'est la première fois que le régime a recours à l'artillerie lourde dans des combats aussi proches de la capitale».
«Ces banlieues abritent des casernes de troupes très importantes pour le régime à l'instar de la Garde républicaine. C'est là aussi où habitent des familles d'officier», a-t-il précisé.
Ces développements interviennent alors qu'Ankara a accusé le régime du président Bachar al-Assad, son ancien allié, d'avoir commis un acte «hostile au plus haut point