Que restera-t-il de Homs à la fin des bombardements ? Comme chaque jour depuis deux semaines, la ville, devenue le symbole de la répression menée par le régime syrien, a encore été pilonnée hier. Le sort de plusieurs centaines de civils piégés par les combats y reste en suspens : le convoi humanitaire de la Croix-Rouge censé les évacuer n’a finalement pas été autorisé à pénétrer dans les quartiers les plus touchés.
Chaîne. Outre la province de Homs, les forces syriennes ont concentré hier leurs bombardements sur Idlib (nord-ouest), l'un des principaux bastions rebelles du pays, et Douma. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, au moins 19 personnes, dont 12 membres d'une même famille, ont été tuées dans cette ville située non loin de Damas. Au total, les bombardements et les combats ont fait hier au moins 69 morts, dont 38 civils et 23 soldats. Aucune victime n'a en revanche été recensée à Damas, visé hier par un nouvel attentat. Selon la télévision d'Etat, deux bombes ont explosé dans le parking du palais de justice. La veille, une attaque non revendiquée avait ciblé les locaux de la chaîne d'Etat, Al-Ikhbariya, et fait 7 victimes, selon l'agence officielle de presse Sana.
Quinze mois après le début d’un soulèvement qui a basculé en guerre civile, aucune solution ne semble en vue sur le plan diplomatique. Une réunion du «groupe de contact» est bien prévue demain à Genève. Les cinq membres du Conseil de sécurité des Nations unies (Russie, Chine, Eta