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Libération

Syrie: la communauté internationale ne progresse pas

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William Hague à Genève, le 30 juin 2012. (REUTERS)
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publié le 30 juin 2012 à 10h55

Un accord sur la transition en Syrie demeure incertain suite à l’opposition de la Russie et de la Chine, a souligné le Secrétaire au Foreign Office William Hague avant l’ouverture de la réunion à Genève du Groupe d’action sur la Syrie.

«Nous ne sommes pas parvenus à un accord à l'avance avec la Russie et la Chine. Cela demeure très difficile et est-ce que cela sera possible, je ne le sais pas», a expliqué William Hague.

Un des points de contentieux est la question d’un gouvernement de transition. Les pays européens, les pays arabes et les Etats Unis sont d’accord sur le processus de transition, selon le Secrétaire au Foreign Office.

«Un futur stable pour la Syrie implique que (le président Bachar Al Assad) quitte le pouvoir», a-t-il ajouté. La Russie a refusé ces derniers jours la proposition Annan qui implique que M. Assad accepte de quitter le pouvoir en vue du succés du plan de transition. «Il est inutile de signer un accord sans valeur ou un accord qui ne ferait pas avancer la situation, donc nous sommes ici dans cet esprit», a prévenu William Hague.

Pour la Russie le sort du président Assad doit«être décidé dans le cadre du dialogue entre Syriens et par le peuple syrien lui même».

Cette absence d’accord préalable a conduit a prolonger la réunion de Genève dans l’après midi de samedi alors qu’initialement elle devait se terminer en fin de matinée. La réunion préparatoire vendredi au niveau des hauts fonctionnaires des états partici