Le nouveau président de la Banque mondiale, l'Américano-coréen Jim Yong Kim, a officiellement pris ses fonctions lundi avec «humilité» en s'engageant à agir pour «les personnes vivant dans la pauvreté» à un moment «crucial» pour l'économie mondiale.
Avare de déclarations publiques depuis sa nomination mi-avril, ce médecin et anthropologue de 52 ans s’est inscrit dans la continuité de son prédécesseur et compatriote, Robert Zoellick, lors d’une très courte allocution devant le siège de la Banque mondiale à Washington.
Nommé pour un mandat de cinq ans, il s'est engagé à poursuivre le travail de la Banque mondiale «en partenariat avec les gouvernements, les organisations de la société civile, le secteur privé et surtout avec les personnes vivant dans la pauvreté que nous aspirons à servir».
«J'arrive avec humilité et motivation (...). J'ai hâte de m'y mettre», a-t-il lancé avant de s'éclipser.
«Il y a une quantité énorme d'informations à digérer», a-t-il ensuite ajouté lors d'une rencontre plus approfondie avec quelques journalistes.
Choisi par le président américain Barack Obama, M. Kim avait été nommé à la tête de la Banque mondiale après avoir affronté la concurrence inédite d'une autre candidate, la ministre des Finances nigériane Ngozi Okonjo-Iweala, qui réclamait un processus de sélection «plus transparent».
Selon une règle non écrite, les Américains désignent un des leurs à la tête de la Banque mondiale, tandis que