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Libération

Moscou vote au secours de Al-Assad

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Syrie . La Russie a confirmé qu’elle s’opposerait à toute résolution de l’ONU comprenant des sanctions.
publié le 11 juillet 2012 à 21h26

Alors que des accrochages opposaient hier à Damas les forces du régime à des insurgés, Moscou continue de soutenir activement son vieil allié moyen-oriental. Recevant Abdel Basset Sayda, le chef du Conseil national syrien (CNS), principal rassemblement de l'opposition, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lui a clairement signifié que son pays s'opposerait à l'ONU à toute sanction appelant au dialogue entre les parties. «Quel que soit le masque que revêt la politique russe, c'est une politique de soutien au régime qui donne la possibilité de poursuivre la violence», a affirmé le dirigeant du CNS. En outre Moscou a refusé d'interrompre ses livraisons d'armes à Damas, notamment celles de système de DCA. «On ne peut en aucun cas dire que nous mettons en place un embargo sur l'envoi de techniques militaires à la Syrie», a précisé Viatcheslav Dzirkaln, le directeur adjoint du service fédéral de coopération militaire.

Hier dans la nuit, l’émissaire des Nations unies, Kofi Annan, devait rendre compte devant le Conseil de sécurité de sa mission de médiation en Syrie, Iran et Irak pour tenter de relancer un plan de sortie de crise moribond. Officiellement accepté par le régime et par l’opposition il y a trois mois, ce plan, qui comprend notamment un cessez-le-feu, est resté lettre morte, et la poursuite des violences a obligé les observateurs arrivés mi-avril en Syrie pour surveiller le cessez-le-feu, à cesser mi-juin leurs opérations.

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