L’opposition syrienne a pressé le Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution contraignante à l’encontre du régime de Bachar al-Assad après le massacre, selon une ONG, d’au moins 150 personnes dans une localité du centre de la Syrie.
De leur côté, les Frères musulmans de Syrie ont accusé l'émissaire international Kofi Annan, mais aussi l'Iran et la Russie, deux alliées du régime de Bachar al-Assad, d'être «responsables», par leur inaction, de cette tuerie perpétrée à Treimsa, dans la province de Hama (centre).
«Arrêter cette folie meurtrière qui menace l'entité de la Syrie, la paix et la sécurité dans la région et dans le monde, nécessite une résolution urgente et tranchante du Conseil de sécurité sous le chapitre VII, qui protège le peuple syrien», indique le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition.
Le chapitre VII de la Charte des Nations unies prévoit des mesures coercitives en cas de menace contre la paix, allant de sanctions économiques à l'usage de la force militaire. «Nous faisons porter aux pays membres du Conseil de sécurité la responsabilité totale de la protection des Syriens sans défense et l'arrêt de ces crimes honteux», poursuit le CNS qualifiant la tuerie du «plus infâme des génocides commis par le régime syrien».
De leur côté, les autorités syriennes ont fait porter la responsabilité du massacre de Treimsa, aux «groupes terroristes» ainsi qu'aux «médias assoiffés de sang»,