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L'ONU sous pression pour intervenir en Syrie

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La nouvelle attaque des forces gouvernementales qui a fait au moins 150 morts jeudi a mené la communauté internationale à interpeller l'ONU pour qu'elle agisse contre l'escalade de violence.
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publié le 14 juillet 2012 à 1h17

La communauté internationale a appelé vendredi l'ONU à agir contre une «escalade scandaleuse» de la violence en Syrie, après la mort d'au moins 150 personnes dans le centre du pays, l'opposition dénonçant un massacre tandis que le régime évoquait une opération antiterroriste.

L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan, a estimé que Damas avait «bafoué» les résolutions de l'ONU en faisant usage d'armes lourdes à Treimsa, près de Hama (centre), et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé «une escalade scandaleuse».

Selon M. Ban, l'inaptitude du Conseil de sécurité à mettre la pression sur le président syrien Bachar al-Assad équivaut à lui octroyer «un permis de massacrer».

Il est désormais «impératif» que le Conseil de sécurité fasse pression pour que le plan de paix soit appliqué et qu'il «envoie un message à tous avertissant qu'il y aura des conséquences pour le non respect» de ce plan, a insisté M. Annan dans une note adressée au Conseil.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), plus de 150 personnes, dont des dizaines de combattants rebelles, ont été tués dans des bombardements et des combats jeudi dans la localité sunnite de Treimsa.

Des dizaines de personnes ont été «sommairement exécutées», pour certaines à l'arme blanche, et 17  personnes, dont des femmes et enfants, ont été tuées alors qu'elles tentaient de fuir Treimsa, a précisé l'OSDH.

L'armée syrienne a affirmé de son cô