Des combats d’une violence sans précédent, selon une ONG syrienne, se sont déroulés toute la journée de dimanche à Damas entre soldats et rebelles, 16 mois après le début d’une révolte contre le régime de Bachar al-Assad qui s’est militarisée au fil des mois face à une communauté internationale impuissante.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), ces affrontements ont fait pour la seule journée de dimanche 105 morts, dont 48 civils, 16 rebelles et 41 soldats.
«L'armée régulière tire des obus de mortier contre plusieurs quartiers» où sont retranchés des rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL), a affirmé le directeur de l'OSDH Rami Abdel Rahmane ajoutant que «ça n'a jamais été aussi intense» à Damas.
Les combats se déroulent, notamment dans le sud de la capitale, également en proie à des bombardements de l'armée, selon l'OSDH, alors que des militants ont évoqué des «chars entrant dans le quartier al-Tadamone et des affrontements». «Les combats les plus violents se sont produits dans les quartiers de Tadamone, Kafar Soussé, Nahr Aïcha, Sidi Qadad. Les forces de sécurité tentent de reprendre le contrôle de ces quartiers mais n'y arrivent pas pour le moment», selon Rami Abdel Rahmane.
Six civils ont été tués dimanche, dont cinq par des tirs des forces régulières dans le quartier de Sidi Moqdad et un vieil homme dans le bombardement du quartier Qadam.
Parallèlement des observateurs de l’ONU se sont à nouveau rendus dimanche à Treim