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Libération

Le soldat afghan qui avait tué quatre soldats français a été condamné à mort

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L'assassinat des quatre Français en janvier fut le déclencheur du retrait anticipé des forces françaises.
Lors de l'hommage aux quatre militaires français tués le 20 janvier en Afghanistan, le 25 janvier 2012 à Varces, dans les Alpes. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)
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publié le 17 juillet 2012 à 8h34
(mis à jour le 17 juillet 2012 à 9h18)

Le militaire afghan qui avait abattu quatre soldats français le 20 janvier dernier dans une base de Kapisa, au nord-est de Kaboul, un cinquième étant mort ensuite de ses blessures, a été condamné à mort, a annoncé mardi le ministère afghan de la Défense.

Abdul Sabor, 21 ans au moment des faits, a été condamné par un tribunal militaire de la prison de Pul-i-Charki, près de Kaboul. La date de son exécution n’est pas encore connue. Ces meurtres avaient poussé l’ex-président Nicolas Sarkozy à anticiper d’un an le retrait des troupes françaises.

«Oui, je peux confirmer. Son nom est Sabor. Il a été condamné à mort», a indiqué à l'AFP le général Mohammad Zahir Azimi, porte-parole du ministère afghan de la Défense, ce qu'a confirmé un autre responsable sous couvert d'anonymat.

Le 20 janvier, l’homme avait ouvert le feu sur un groupe de formateurs français qui faisaient un footing, sans arme ni protection, en tuant quatre sur le coup et en blessant quinze. Un cinquième soldat était mort de ses blessures dans les semaines suivantes, portant le bilan à cinq morts et 14 blessés.

L'incident avait provoqué la colère de Nicolas Sarkozy, qui l'avait qualifié d'«inacceptable» et avait suspendu pendant quelques jours toutes les missions françaises sur place. Quelques jours plus tard, il avait annoncé le retrait anticipé des troupes françaises pour la fin 2013 au lieu de