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Libération

Le pouvoir syrien frappé au cœur par un attentat à Damas

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Trois hauts responsables, dont le ministre de la Défense et le beau-frère du président Bachar al-Assad, ont été tués dans un attentat revendiqué par l'Armée syrienne libre.
A Damas, des soldats de l'armée régulière en train de prendre position contre des rebelles, selon la description de la télé officielle qui diffuse l'image. (Capture d'écran - AFP)
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publié le 18 juillet 2012 à 12h06
(mis à jour le 18 juillet 2012 à 19h24)

Plusieurs hauts responsables tués

Le rapport de force a pris un tour nouveau ce mercredi en Syrie. A Damas, la capitale, en proie à des combats depuis plusieurs jours, le pouvoir a subi un coup sévère avec un attentat qui a causé la mort de trois hauts responsables : le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, le vice-ministre de la Défense et beau-frère de Bachar Al Assad, le général Assef Chawkat, et le général Hassan Turkmani, chef de la cellule de crise mise en place pour mater la révolte, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Daoud Rajha

(photo - Sana)

était considéré par l’Occident comme l’un des personnages clés de la répression de la révolte contre le régime.

L’attentat a également blessé le ministre de l’Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, et le chef de la Sécurité nationale, Hicham Ikhtiar, selon les informations communiquées à l'AFP une source au sein des services de sécurité.

L’attentat a été revendiqué par l’Armée syrienne libre (ASL). Il aurait été mené par un kamikaze muni d’une ceinture d’explosifs au moment d’une réunion de ministres et de responsables de sécurité dans le bâtiment de la Sécurité nationale, édifice pourtant ultra-protégé, perçu dans la population comme le centre de la politique de répression. Contrairement aux attentats précédents en Syrie, aucune image n’a été diffusée par la télévision officielle.

L'ASL a fait savoi